Intervention de Marion Constantin et Florence Dubois (Ville de Cherbourg, service Santé, handicap et lutte contre les discriminations)

La sensibilisation aux stéréotypes

• Différence entre discrimination active (consciente, volontaire, qui tombe sous le coup de la loi, liée à la stigmatisation et à l’ostracisme) et discrimination passive et de détournement (la plus courante, déni de l’existence des différences, discours hétéronormé par exemple, stéréotypes qui peuvent même prendre la forme de compliments).
• Analyse de quelques ouvrages documentaires jeunesse en lien avec la puberté (notamment « Vive les filles » et « Nous les garçons » des éditions Milan) qui sont pleins de stéréotypes sur les filles et les garçons. La bonne nouvelle c’est que nous sommes des êtres de culture et que nous pouvons changer !

Les stratégies possibles face aux discriminations
Dans un groupe, il y a différentes postures possibles :

• posture du normopathe (identification aux normes),
• posture du bouc-émissaire (rejeté par la norme),
• posture du pervers ou du mervers (utiliser la norme pour faire souffrir l’autre),
• posture du rebelle (si les règles ne sont pas bonnes, il faut les changer). Le rebelle agit sur les autres groupes pour enlever le pouvoir du pervers ou du mervers, il agit sur les boucs-émissaires en renforçant leur estime d’eux-mêmes, ou sur les normopathes en utilisant par exemple la culpabilisation.

Présentation du festival « Femmes dans la ville ». (Cherbourg-Octeville)
Le festival a été créé il y a 19 ans pour valoriser la place des femmes dans la cité. Au fur et à mesure, la thématique a évolué vers l’égalité hommes/femmes et la lutte contre les stéréotypes. Le sous-titre du festival a donc été rajouté pour préciser « le festival de l’égalité femmes/hommes ». Ce festival dure 10 jours et se tient généralement autour du 8 mars (journée internationale de lutte pour la défense des droits des femmes).
Cette année, le festival s’est tenu du 15 au 24 mars à Cherbourg-Octeville.
Site du festival